D'Ultra à la NES Mini, les machines antiques et mythiques

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 11 octobre 2017

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée :

moi,
Sébastien,
Emmanuel,
Vincent,
Laurent (B),
Richard,
et Laurent (R).

Nous avons mangé des nems au poulet, des ravioles, du saumon fumé, de l'éperlan frit, du confit de canard, des tiramisu au Nutella, des fondants au chocolat, un café gourmand. Nous avons bu un mojito, un cocktail Diderot, un Orangina, de la bière et du vin blanc.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Comme promis, Emmanuel a composé une maquette pour le nouveau roll-up de l'association en prévision du Paris Open Source Summit. Il l'a montré aux divers participants à la réunion. Sébastien mentionne un problème pour lequel il n'a pas de solution évidente, il faudrait vendre du rêve sur ce roll-up. Il cite en exemple l'un des slogans de Python, « La NASA utilise Python ». Ce n'est pas faux dans la mesure où la NASA utilise toutes les technologies informatiques existantes ou presque. Elle a même encore des Amiga en fonctionnement. Donc, oui, il doit y avoir quelques programmes par-ci par-là qui sont écrits en Python, mais quant à donner l'impression que la NASA repose sur Python...
À propos du terme « roll-up » : s'il a été question précédemment de kakemono, c'était une erreur de vocabulaire car les deux termes désignent des objets différents. Un kakemono est une affiche qui s'accroche au plafond ou en haut d'un mur et qui se déroule vers le bas. Un roll-up, comme son nom l'indique, se pose au sol et se déroule vers le haut.

Internet

Nous parlons de l'influence grandissante de Google Maps et des informations proposées par ce site. Ainsi, un participant avoue s'être cassé le nez à la porte d'un magasin, parce qu'il avait tenu compte des heures d'ouverture données par Google Maps. Un autre raconte avoir consulté les commentaires du site où il travaille, c'est-à-dire en fait les commentaires sur son employeur. Parmi ces commentaires, il y en a un ou deux, pas plus, qui donnent une note intermédiaire à 2, 3 ou 4 étoiles. La quasi-totalité des commentaires se trouve aux extrémités de l'échelle, 1 étoile ou 5 étoiles. Il a opéré un rapprochement avec l'annuaire électronique de la boîte. À une exception près, tous ceux qui ont donné une note de 5 étoiles figurent dans cet annuaire. (L'exception concerne-t-elle une personne qui a changé de boîte récemment ?) Et parmi les notes à une étoile, l'une d'elles était accompagnée de ce commentaire :
Je ne dis pas « à éviter », je dis « à fuir ».
Il est question d'une nouveauté que Google compte sortir un de ces jours, une oreillette de traduction instantanée. Cela permet à deux personnes de converser même s'ils ne connaissent pas de langue commune. C'est l'oreillette de chacun qui assure la traduction en temps réel. On était en droit de s'attendre à un tel appareil, car Google maîtrise déjà tous les maillons de la chaîne : reconnaissance vocale, traduction automatique, synthèse vocale. Et comme le fait remarquer Laurent (B), le fait d'utiliser une oreillette plutôt qu'un poisson a l'avantage de ne pas obliger l'utilisateur à subir les jérémiades d'un androïde paranoïaque. Une dernière question : peut-on arrêter cet appareil ? Réponse : oui, on peut l'arrêter quand Google décide que l'on peut arrêter cet appareil.
Google a déjà subi des échecs, mais ces échecs ne remettent pas en cause la qualité technique des appareils ou des logiciels proposés. Les échecs sont plutôt de nature commerciale ou relations publiques. Par exemple, la Google Glass n'a pas eu le succès que l'on pouvait en attendre. Idem pour Google Plus. Et qui se souvient d'Orkut ? [ En fait, Sébastien et moi connaissons ce site. Et encore, dans mon cas, si j'ai pu dire en réunion qu'il s'agissait d'une tentative dans les réseaux sociaux, je n'aurais pas pu sortir ce nom de ma mémoire comme l'a fait Sébastien. ]
Richard a évoqué un phénomène bizarre, une vidéo dont la bande son est décalée vers les graves quand il la visionne sous Firefox. Et pourtant, le son et l'image sont synchrones. Notons également que Chromium ne présente pas ce genre de décalage. Sébastien pense qu'avec Firefox, c'est la vidéo entière, image et bande son, qui est diffusée avec un léger ralenti. Mais nous sommes plus sensibles au décalage en hauteur du son qu'au ralentissement.
Richard a un problème curieux. Depuis quelque temps, il reçoit des alertes incompréhensibles. Les alertes contiennent un mot qui ne figure dans aucun dictionnaire mais qui semble être l'agglomération de plusieurs mots et acronymes. Notamment, il se termine par thinint. Nous connaissons les big ints, les short ints et les long ints, mais les thin ints ? Cela me rappelle qu'Arthur Clarke avait déjà prédit ce genre de fonctionnalité et le fait que cela servirait d'amusement à certains plaisantins qui, par exemple, configureraient une alerte sur Eggs, Dinosaur, hatching of. [ Source : The Fountains of Paradise, première publication 1979 par Victor Gollantz, ISBN 0 330 25984 9. Voir le chapitre 34 Vertigo, page 142 dans mon exemplaire. Lorsque j'ai consulté mon livre, le marque-page était déjà à cet endroit. ]
Sébastien nous donne un aperçu d'un épisode récent de South Park. Dans cet épisode, l'un des personnages est équipé à la fois avec Siri, Alexa et Google Assistant. Et il s'amuse à donner l'ordre à l'un d'entre eux d'activer un autre pour qu'à son tour il active le troisième. Et, cerise sur le gateau, les téléspectateurs qui avaient l'un de ces appareils chez eux ont pu constater qu'il était activé par la bande son du dessin animé. [ Remarquez qu'une telle activation n'a rien de neuf, cela a déjà été fait, tant par inadverance qu'intentionellement. ]

Informatique

Nous avons cassé du sucre sur le dos de mySQL. La seule qualité de cette base de données, c'est sa vitesse d'exécution. Mais les défauts sont nombreux. Si vous déclarez une colonne de base de données avec une longueur fixe, 12 caractères par exemple, puis que vous y stockez une chaîne de 15 caractères, alors la base de données tronque en silence cette valeur. D'autres bases de données prendraient soin de déclencher une exception pour que le problème ne passe pas inaperçu. mySQL est aussi la seule base de données à utiliser des transactions qui ne sont pas atomiques, « parce que c'est plus simple à mettre en œuvre ». Les développeurs de mySQL savent-ils ce que signifie le « A » de « ACID » ?
Il y a eu plusieurs forks de mySQL, le plus célèbre étant MariaDB. Mais cela n'a pas arrangé les choses, loin de là.
Vincent se prend à rêver que l'acronyme LAMP pourrait signifier « Linux, Apache, mod_perl, PostgreSQL » au lieu de l'habituel « Linux, Apache, mySQL, PHP ».
Une autre base de données qui déplaît à Vincent, mais seulement à lui, c'est MongoDB. Pour lui, le fait de stocker les données sous forme de documents sans structure figée plutôt que sous forme de tables répondant à un schéma bien défini est la voie assurée vers le chaos. Sébastien n'est pas d'accord et donne un exemple de base de données qui s'accorde mal avec une modélisation en tables, la base de données des produits disponibles chez Oscaro. Par exemple, pour un alternateur, il est essentiel de connaître son voltage. Mais cette caractéristique n'a pas de raison d'exister pour les balais d'essuie-glace. Vincent rétorque que l'on pourrait avoir une table principale « Référence » et des tables complémentaires en jointure avec la table principale pour stocker les caractéristiques conditionnelles, comme la table « Appareillage électrique » pour stocker le voltage. Sébastien répond que ce n'est pas viable, car il faudrait des dizaines, voire des centaines de tables jointes avec la table principale pour prévoir tous les cas de figure. Précisons qu'Oscaro utilise Elasticsearch, mais cela ne change rien aux arguments échangés lors de la discussion.
Cela dit, MongoDB a quelque peu perdu de l'intérêt maintenant que des bases SQL permettent l'utilisation de JSON ou de BSON. Certes, toutes les bases de données admettant des colonnes alphanumériques CHAR ou VARCHAR de taille suffisante permettent de stocker n'importe quel texte, y compris un texte vérifiant la syntaxe JSON. Cela oblige le programmeur à ajouter un encodage JSON en amont des INSERT et des UPDATE et en aval des SELECT. Mais on ne peut pas exploiter le contenu d'un tel champ dans les clauses WHERE ou ORDER BY. Tandis qu'avec une colonne de type JSON dans les bases de données qui l'acceptent, les clauses WHERE peuvent utiliser les sous-champs définis dans cette colonne JSON.
Vincent rappelle que SQL a été conçu pour le big data. Je ne suis pas d'accord, SQL a été conçu pour permettre à des néophytes d'accéder aux bases de données avec une syntaxe proche du langage naturel. En fait, Vincent ne voulait pas parler du langage SQL, mais des bases de données relationnelles. Même ainsi, je ne suis pas d'accord. Dans les années 1960, à ma connaissance on n'utilisait pas cette expression et si on l'avait utilisée, ç'aurait été pour des ordres de grandeur qui n'ont rien à voir avec ceux du big data des années 2000 et 2010.
Vincent évoque la municipalité de Munich, qui a abandonné Windows pour passer à Linux. Sébastien rappelle qu'une autre grande administration l'avait déjà fait avant, c'est la Gendarmerie Nationale. Ils ont commencé par migrer d'Internet Explorer à Firefox et de Outlook à Thunderbird, pour ensuite migrer de Windows à Linux, une fois que tous les utilisateurs étaient habitués aux nouvelles applications. [ En fait, si je me souviens bien des séances avec Anthony puis avec Xavier, ils avaient commencé par migrer vers OpenOffice.org avant Firefox et Thunderbird, en ajoutant en prime des macros de génération de documents. ] Pour en revenir à Munich, ce qui étonne Vincent, c'est que Munich a construit une distribution spécifique au lieu d'utiliser une distribution connue. Sébastien répond que construire sa propre distribution n'est pas nécessairement une tâche longue et compliquée. Il suffit de partir d'une distribution connue et de faire les quelques adaptations nécessaires : ajout des applications qui ne figurent pas par défaut dans la distribution de base mais qui intéressent le public ciblé par la nouvelle distribution, renseigner les paramètres qu'une distribution généraliste ne peut se permettre d'imposer à ses millions d'utilisateurs. Et pourquoi ne pas utiliser Chef, Puppet ou Ansible ? demande Vincent. Sébastien répond qu'il n'y a pas d'incompatibilité. Pour configurer les nouvelles machines, on utilise la distribution spécifique et pour l'administration des machines déjà installées, on utilise Chef, Puppet ou Ansible. Qui, faut-il le préciser, a été installé par la distribution spécifique.
Parmi les distributions spécifiques, on peut en trouver au moins une pour chacune des grandes religions. Et, ainsi qu'un autre participant nous le montre, les moteurs de recherche peuvent même trouver des distributions pour des cultes sataniques.
Sébastien a annoncé qu'il songeait à acquérir un nouveau Macintosh. Richard s'est intéressé au sujet de la gamme des ordinateurs Macintosh du moment, pour le compte de sa sœur. Il s'en est donc ensuivi une discussion entre les deux pour savoir si cela valait encore le coup. Notamment, Richard trouve que la différence de prix entre les Macintosh et les autres machines n'est plus justifiée. Dans le temps, les Macintosh étaient plus chers, mais aussi plus performants que les machines « Wintel ». Maintenant, il y a toujours une différence de prix, mais il n'y a plus vraiment de différence de performances.
Un point où, si j'ai bien compris, Apple reste en avance sur ses concurrents, c'est le rendu des couleurs. Laurent (B) demande si les écrans true colors sont meilleurs que les autres pour jouer un clip de Cyndi Lauper. [ J'avoue que je ne connaissais pas cette chanson avant la réunion. ] La mention de Cyndi Lauper rappelle à Vincent la période où il travaillait dans un « 7-11 » aux États-Unis. Son travail était un travail de nuit, très déprimant. Il y avait toutefois quelques moments qui compensaient un peu le caractère déplaisant du travail. L'un de ces bons moments, c'était quand la sono de l'établissement diffusait une autre chanson de Cyndi Lauper, Girls Just Want to Have Fun.
Laurent (B) nous fait part de ses déboires lorsqu'il a voulu installer Fedora 26 en double boot sur sa machine. Après cette installation, si je me souviens bien, il n'arivait plus à booter avec la version précédente Fedora 24. Et pour couronner le tout, il apprend d'Emmanuel que Fedora 27 est sur le point de sortir et que donc Fedora 26 n'est plus d'actualité.
À propos, le rythme de sortie des versions de Windows est plus lent qu'auparavant, tandis que le rythme de sortie des versions des distributions Linux principales est soutenu. Cela dit, chaque nouvelle version de Windows apporte une refonte de l'interface utilisateur, ce qui est plus rare avec les distributions Linux.
Une curiosité de l'interface utilisateur Windows : parfois, lorsque vous éteignez votre machine, elle affiche le message
Veuillez ne pas éteindre ou déconnecter votre machine.
Espèce de caractérielle, il suffit de lui dire de faire quelque chose pour qu'elle fasse le contraire. Déjà, comme le rappelle Laurent (B), pour arrêter la machine il fallait cliquer sur « Démarrer ». Ensuite, le bouton « en bas à gauche » a perdu son nom « Démarrer » et l'incohérence a disparu du devant de la scène.
Certaines vieilles consoles de jeux, comme la NES Mini, sont de nouveau produites et proposées sur le marché. La NES Mini est diffusée avec de nombreux jeux des années 1980, plus un jeu inédit pour attirer les joueurs. Mais il semble que le facteur nostalgie joue un rôle important dans le succès de cette reprise. En revanche, un ordinateur des années 1980 qui n'était pas pour autant une console de jeux (le Commodore 64 ?) est produit de nouveau, mais Sébastien doute que le succès soit le même que pour les consoles de jeux et de plus, il ne voit pas l'intérêt de cette réapparition.
Peu de temps avant la réunion, Sébastien est allé en famille visiter Bletchley Park au nord de Londres. Il y a vu les appareils et l'équipement utilisés par Ultra pour casser les codes Enigma. Il y avait également des objets personnels ayant appartenu à Alan Turing. En dehors de Bletchley Park, mais tout près, il y a un autre musée présentant les équipements informatiques après la guerre, jusqu'aux années 1960 et peut-être même au-delà, tels les PDP-11.

Divers

Évidemment, le film qui fait la une en ce moment, c'est Blade Runner. Sébastien l'a vu et nous le recommande chaudement. Pour ceux qui ont vu le film de 1982 censé se passer en 2019, il mentionne trois courts-métrages disponibles sur YouTube, qui expliquent ce qui s'est passé dans l'intervalle de trente ans entre les deux films.
Un point à noter dans les deux films, c'est le placement des produits (product placement). Lorsque j'ai vu le film en 1982, j'ai pensé que les publicités pour Coca-Cola et pour Atari avaient pour but primaire de donner une idée de continuité avec l'époque présente, ce que TV Tropes appelle « 20 minutes dans le futur » et que l'appui financier des marques mentionnées était juste un complément appréciable. Les autres participants à la réunion pensent qu'au contraire, l'aspect financier était la véritable raison du placement de produit. Et c'est la même chose dans le film sorti ces jours-ci, à une exception près : la publicité pour Atari est une référence au premier film. On ne peut pas dire qu'Atari soit en mesure d'acheter de l'espace publicitaire dans un film ou ailleurs de nos jours. Voir le paragraphe harsher in hindsight dans cette page de TV Tropes. En revanche, il ne fait aucun doute que d'autres marques, comme Peugeot, Coca Cola et les whiskys Black Label, ont participé au financement.
Y a-t-il eu du placement de produit dans Ben Hur ? Non, me répond-on, mais il a pu y en avoir dans Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ.
Harrison Ford jouera-t-il dans l'épisode 8 de la Guerre des Étoiles ? Bien sûr que non, puisque Han Solo est mort dans l'épisode 7. Je fais remarquer qu'Obi Wan Kenobi (interprété par Alec Guinness) était mort alors que l'épisode 4 était encore loin de la fin. Cela ne l'a pas empêché d'intervenir à la fin de l'épisode 4, d'apparaître au cours de l'épisode 5 et dans la conclusion de l'épisode 6. Alors pourquoi pas Han Solo dans l'épisode 8 ? Parce que, me répond-on, Han Solo n'était pas un Jedi.
Nous parlons des disques vinyle. Richard mentionne une idée assez répandue selon laquelle le son sur les disques vinyle serait meilleur et plus pur que le son numérique des CD. Cette affirmation est dénuée de fondement. Elle a pu apparaître parce que dans certaines circonstances, les gens sont enclins à penser que « si c'est différent, c'est mieux » [ Et dans d'autres circonstances, les mêmes personnes pensent que « si c'est différent, c'est moins bien » ] Il ne leur vient pas à l'idée que cela peut être différent sans être mieux ni moins bien. Richard donne également des arguments relevant des sciences physiques. L'aiguille de la platine disque est un système mécanique et, comme tout système électrique ou mécanique, il répond plus ou moins fort aux signaux périodiques entrants, en fonction de leur fréquence. Notamment, il répond mieux aux basses fréquences qu'aux fréquences aiguës. Pour contrebalancer cette distorsion, les studios d'enregistrement filtraient les sons enregistrés pour réduire le volume des sons en basse fréquence.
Un autre problème, évoqué sommairement par Richard et dont je rend compte ici de façon plus détaillée, avec des valeurs numériques. Comme son nom l'indique, un disque 33 tours tourne à une vitesse constante de 33 tours par minute (en fait 33 et 1/3), soit 3,49 radians par seconde. Pour la quasi totalité des disques 33 tours, le diamètre est de 30 cm hors tout. En regardant sur un de mes anciens disques, la plage de gravure du sillon s'étale entre les rayons 14,5 cm et 6,5cm. La vitesse de défilement du sillon par rapport à la pointe de diamant ou de saphir est donc de 50,6 cm/s au début de l'audition, 22,7 cm/s en fin d'audition. Supposons que le disque contient l'air de la Reine de la Nuit de la Flûte Enchantée, le fameux air qui contient quelques contre-fa (également appelés fa⁵ en France et F₆ dans les pays anglo-saxons), La fréquence de ce contre-fa est 1397 Hz environ. En conséquence, si le morceau est au début de la face du disque, il faut graver 1397 oscillations sur 50,6 cm, tandis que s'il est à la fin du disque, il faudra graver ces mêmes 1397 périodes sur 22,7 cm.
Tout ceci pour dire que les enregistrements analogiques et leur restitutions font l'objet de compromis de manière plus marquée que les enregistrements numériques. Vous avez le droit de préférer écouter des disques vinyle, mais ne prétendez plus que « le son est plus pur » ou « plus fidèle », ce n'est pas vrai. Un dernier point. Il a été question de la courbe de réponse d'un système électrique, acoustique ou mécanique en fonction de la fréquence du signal entrant. Comme on peut s'y attendre, cette courbe présente un maximum. Pour désigner ce maximum et l'intervalle environnant, Richard a utilisé l'expression « bande passante ». J'ai été très content d'entendre enfin une personne qui connaît la définition réelle de la bande passante et qui sait que cela se mesure en Hz, ou en kHz ou en MHz, et non pas en octets par seconde ou en giga-octets par seconde.