Record égalé !

Un historique de toutes nos réunions

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mercredi 2 mai 2007

La voix du secrétaire (Jean)

Le record est égalé si l'on compte en nombre de participants, il est battu si l'on mesure en heures-hommes. Lors de la réunion du 13 août 2003 nous étions deux comme cette fois-ci, mais cela a représenté 5 heures-hommes en 2003, contre à peine plus de 3,5 heures-hommes ce coup-ci, en comptant le temps passé seul à attendre le second convive.

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée

moi,
et Sébastien.

Pour une fois, je peux (presque) donner la liste des plats consommés. J'ai mangé du loxi (boulettes de viande sur purée de tomates), du parsi (côtelettes d'agneau) et du beqlewe (petits gâteaux feuilletés). Sébastien a mangé également du loxi en entrée. Je ne me souviens plus du nom de son plat principal, en revanche. Il a bu du Coca-Cola tandis que j'ai bu de l'eau.

Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. Lors de la réunion d'avril, il y avait eu affluence de mongueurs sur une petite table périphérique dans un restaurant bondé. En mai, nous avions la table centrale rien que pour nous (merci Laurent pour nous l'avoir réservée), dans un restaurant quasiment vide. Je n'ai compté en tout et pour tout que 6 personnes au restaurant en plus de nous deux, plus un nombre équivalent au bar.

Nous avons parlé de Perl, d'Internet (un tout petit peu), d'informatique et d'autres sujets.

Perl

Sébastien s'est mis à Perl d'une curieuse manière. Dans la boîte où il travaillait en 2002, il était le seul à connaître Unix. Son chef lui a demandé de faire un cours sur « Unix et Perl », alors qu'il n'avait jamais utilisé ce merveilleux langage de programmation. Par la suite, il a assisté aux Journées Perl 2004 puis, ultérieurement, à nos réunions mensuelles.
Apparamment, le retour à la règle du premier mercredi du mois ne satisfait pas tout le monde. Elle avait été abandonnée pour ne pas surcharger ceux qui participaient également aux « First Jeudis » et remplacée par la règle du deuxième mercredi. J'avais suggéré de la reprendre à titre temporaire pour la réunion de février 2007, évitant ainsi d'autres conflits d'emplois du temps pour ceux qui souhaitaient passer le mercredi 14 février avec leur compagne et évitant également aux autres de se réunir dans un restaurant surchargé à cause de tous les couples qui ont choisi ce soir-là pour dîner en tête-à-tête. La règle du premier mercredi avait été conservée pour le mois de mars, ce qui a fait que j'ai manqué cette réunion, n'ayant pas lu mon courrier à temps ce soir-là. Et nous nous retrouvons à deux pour la réunion du premier mercredi du mois de mai. Il faut avouer que la faible affluence a peut-être été due également au fait que c'est ce soir-là que les deux candidats du second tour de l'élection présidentielle participaient à une émission télévisée.
Sébastien fait remarquer que nos réunions ne comportent pas beaucoup de participations féminines. Je lui fais remarquer que nous avons déjà eu quelques visites de pratiquantes du langage Perl. Ensuite, en tentant de faire la différence entre une informaticienne quelconque et une « geekette » (ou entre un informaticien quelconque et un geek), j'ai tenté d'expliquer qu'un critère était la pratique de l'humour geek. Mais je n'ai pas réussi à définir l'humour geek et en quoi il diffère des autres formes d'humour. Lisez ou relisez The Hacker's Dictionnary. En y réfléchissant, on peut y inclure des formes d'humour mélangeant différents niveaux d'abstraction ou bien mélangeant la forme et le fond (comme un célèbre tableau de Magritte) ou bien des remarques telles que :
On va prendre 1024 au lieu de 1000 pour avoir un nombre rond.

Internet

Il y a quelques années, j'ai rencontré un ingénieur réseau dans une grande entreprise française dont je tairai le nom. Il avait raconté entre autres que le site web le plus visité était Boursorama. Dans une autre entreprise, le site le plus visité est Google Mail en nombre de requêtes et Daily Motion en volume. Pendant un certain temps, l'un des sites les plus régulièrement visités dans cette société etait aufeminin.com, un site web équivalent aux publications telles que Marie-Claire ou Elle.
Pour en revenir à la bourse sur Internet, pendant quelques mois, mon voisin de bureau était un collègue qui avait des actions en bourse (*) et qui prenait sur son temps de travail pour les gérer. Le site Internet qui lui permettait de gérer ses actions lui envoyait également une lettre d'information sur papier. Cette lettre d'information comportait quatre pages au format A5 ou approchant, sans aucune recherche typographique, avec quelques diagrammes illisibles qui faisaient penser à du bruit thermique ou à quelqu'un qui frissonne. Le numéro coûtait dans les 30 ou 40 francs (soit 4,5 à 6 euros). Et je crois qu'il n'a pas fait fortune avec tout cela.
(*) Et non des bourses en action. C'est presque une contrepèterie, mais pas tout-à-fait. En effet, les sons ne sont pas les mêmes avant et après permutations :
Des zactions en bourse
(ou peut-être) Des zactions zen bourse
Des bourses en naction

Informatique

En ce moment, Sébastien fait de la « programmation avancée en C et C++ ». J'ai des doutes sur le fait que l'on puisse faire de la programmation avancée en C ou C++ quand on connaît Perl. Par exemple, pour concaténer des chaînes de caractères, un simple « . » suffit en Perl, alors qu'en C il faut un strcat ou un strncat.

Divers

Pour mes déplacements, ainsi que pour les cas comme celui-ci où je risquais d'avoir un certain temps d'attente, j'emporte un livre qui puisse tenir dans une poche de vêtement et qui soit constitué de chapitres ou de paragraphes indépendants. Cette fois-ci, c'était un livre sur les prix Ig Nobel. C'est ainsi que j'ai relu les passages sur l'article scientifique avec plus de 900 co-auteurs , à l'inverse, le scientifique qui a rédigé 948 articles en 10 ans, le scientifique qui a vérifié la loi de la tartine beurrée, aussi bien par les calculs théoriques que par l'expérimentation, également ceux qui ont provoqué l'un la faillite de la banque Barings, l'autre la faillite du comté Orange de Californie, la démocratie en action à Taïwan, les nombreux mariages célébrés par le Révérend Moon ainsi que d'autres « réalisations qui ne peuvent pas, ou ne devraient pas, être reproduites » (l'un des deux slogans du livre). À noter que le responsable de la faillite du comté Orange s'appelle... Robert Citron.